Saga 2006

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Cousinade Gaudriot à Gigean

Carnaval 2007 à Playa d'Aro

La fête du cochon à Cessenon sur Orb (34)

Voyager en Asie (printemps 2006).
Y manger, en Thaïlande et à Taïwan
Mais aussi se remplir les yeux de fleurs magiques

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J'ai failli trouver un bon prétexte pour ne pas faire de saga cette année. Lipeng ne voulait pas faire le boulot et la proximité des élections présidentielles m'imposait un devoir de réserve. J'ai cru comprendre que cet argumentaire manquait un tout petit peu de force.

[Mon Palm a un problème. L'écran est devenu illisible et je n'ai pas de bonne sauvegarde]. Cette excuse non plus ne fonctionne pas ? Pourtant, c'est la vérité vraie. Mais, puisqu'il faut tout faire soi même, je m'en vais donc vous compter par le menu tout ce que nous avons vécu au cours des douze mois écoulés.

Après un réveillon entre amis, à Gigean même, nous avons benoîtement commencé l'année, réfugiés sous la couette quand l'hiver faisait sentir sa rigueur, nous avons sagement attendu la fin du mois de février pour nous extraire de la froidure et rejoindre des horizons plus cléments (1) Cette année, notre ami Francis Deron, correspondant du Monde pour l'ASEAN, avait enfin posé de solides bases en Thaïlande. Nous avons donc profité de son hospitalité. Cela se passait de plus en pleine crise politique, ce qui ajoute toujours du piment aux visites, surtout quand elles ont lieu chez des journalistes directement concernés. Première semaine passée chez lui à Bangkok, à tourner et retourner dans cette ville qui est un concentré d'Asie grouillante, de modernisme, de calme et de galeries marchandes. On a adoré. Cette vie urbaine et agitée à souhait se combinait avec un séjour de luxe dans un jardin où l'on pouvait combiner art du BBQ, observation des écureuils, nombreux dans la végétation d'alentour et guet d'Alfred, le serpent domestique (mais parfaitement dangereux, comme tous ses cousins du quartier) qui vit sous la terrasse du jardin. Le tout sous l'ombre tutélaire de l'arbre du voyageur.

Nous avons été passer la seconde semaine à Taïwan, profitant ainsi des derniers moments du séjour dans l'île de Gérard Cuerq, Missions étrangères de Paris. Deux jours à Taipei, puis direction la côte Est de Taiwan pour y voir de près la vie des villages aborigènes. On se sent très loin du monde chinois, avec des sensibilités beaucoup plus montrées et une chaleur humaine bien palpable. La pratique religieuse est forte et plutôt démonstrative. Nous avons ainsi assisté à une messe d'enterrement d'une très vieille dame, célébrée par Gérard. Un peu surpris par le fait que, derrière la cloison en toile (c'était en plein air), se préparait de manière fort odorante le gueuleton qui allait suivre. L'hospitalité est aussi très spontanée, tendance alcoolisée. Ce séjour dans les coins les plus reculées de Taiwan nous a aussi permis de voir in situ les missionnaires qui sont installés là depuis des dizaines d'années. Ils sont arrivés à une époque où il n'y avait pas de routes alors qu'il y a maintenant un Carrefour à Hualien.

Retour vers la Thaïlande pour un court séjour balnéaire à Jomtien, tout près de Pattaya. Il y a trois saisons en Thaïlande : very hot, extremely hot et fucking hot. Fin mars, nous étions en train de rejoindre la dernière case, ce qui a valu à Françoise, pourtant habile gestionnaire du bronzage, de se faire griller en peu de temps. Une dernière paire de jours à Bangkok nous a permis de remplir encore un peu les bagages et de confirmer notre envie d'y revenir.

De nouveau dans notre cabane languedocienne fin mars, pour y trouver le printemps en train de s'installer solidement. Pour peu de temps, puisque nous sommes repartis vers l'Espagne, histoire d'assister à l'Assemblée générale de l'appartement et de se remettre à l'heure catalane. Dans la foulée, un rapide aller retour chez des amis à Saint Raphaël puis, décidément en veine de traversées de la France d'Est en Ouest (mais toujours le plus au Sud possible), rapide déplacement vers l'Ouest pour Le Cap Ferret où se mariait la fille d'autres amis.

Nous serions bien partis dès le mois de juin en Espagne, mais nous avons été bloqués par de sombres histoires de permis de construire : nous avons en effet fait réaliser une véranda sur le balcon de la cuisine, ce qui nous donne une troisième salle à manger. Nous sommes donc restés à profiter de la piscine, et aussi à attendre le déménagement de Sophie qui, en infatigable voyageuse, quittait Aubagne et sa pharmacie pour aller faire un petit tour en Inde (Mère Theresa puis tourisme) avant d'aller trouver un boulot à Paris, mais en squattant chez une amie. Heureusement, le garage est vaste. Ce déménagement avait été précédé d'un petit tour sur place, histoire de remplir la voiture d'objets précieux appartenant à Sophie, mais surtout de profiter de notre petite fille.

Juillet août en Espagne donc, avec toute la bande d'amis très chers que nous y avons. Comme le veut l'usage minimum, quelques rapides retours sur Gigean pour y prendre le courrier et aussi, pendant une partie de la première quinzaine d'août, pour échapper à la grande foule, qui n'est pas notre tasse de thé. Retour dès le début septembre, puisqu'il me fallait être à Paris dès le 5. Mais pas pour longtemps, puisque notre neveu Emmanuel, fils de ma soeur, convolait le 15. Devinez où : sur l'autre côté du bassin d'Arcachon. Trois mois après le Cap Ferret. Une constante dans ces aller-retour : l'escale chez les amis de la Maison de retraite des Missions Etrangères de Paris, juste à côté de Montauban. Deux jours plus tard, un moment difficile, pour aller enterrer une amie du côté de Limoux.

Un dernier petit tour, dans les derniers jours d'octobre, pour notre château en Espagne, puis quartiers d'hiver... Pendant ce temps là, un intellectuel a réussi à ne pas voir un stop et à percuter Catherine qui roulait avec Pauline. Voiture détruite, mais pas de casse physique. Evidemment, l'intellectuel n'était pas assuré, doù de gros ennuis pour se faire rembourser. Et puis, Noël chez les enfants à Peypin , puis Nouvel an à Tournus avec des amis.

Côté boulot, cette année a pour moi été largement consacrée à une étude en profondeur sur « les possibilités de coopérations européennes en réaction à un attentat terroriste de grande ampleur ». Un gros travail, ponctué par deux déplacements à Bruxelles, histoire de se rendre compte de ce que peut faire l'administration européenne dans ce domaine. Je n'ai pas été profondément convaincu de son apport. Et puis, pas mal de petits aller-retours vers Paris, pour une formation à de futures expatriés en Chine, une conférence à gauche, un colloque à droite, une télé au milieu. Tout ceci, à défaut de m'enrichir grassement, me permet de maintenir des connaissances à peu près à jour et un esprit pas trop déliquescent. Et puis d'aller squatter chez famille et amis, quand je ne suis pas hébergé par les Missions étrangères (toujours elles, j'ai un abonnement), rue du Bac, juste à côté de l'épicerie du Bon Marché, une source de trésors incontournable. Pour obtenir le même résultat, Françoise a fait, avec succès, le choix du bridge, avec toute une bande d'amis toujours pleins de bonne humeur et de vitalité.

Santé : on tient la route, malgré quelques soucis ponctuels, en fait plutôt emm...nts passagers plus qu'autre chose. Le fond demeure solide.

Pour 2007, on prévoit d'abord et surtout l'arrivée du second ou de la seconde chez Catherine et Luc, fin janvier. Puis une cousinade Gaudriot (tout ceux qui sont concernés sont invités) le WE du 1er mai. Et une réunion « grande bouffe » en août à la maison. Quelques travaux d'étanchéité dans la piscine et la finalisation du studio du bas.

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1 Ces poncifs sont placés sous copyright. Je suis néanmoins disposé à les mettre à la disposition de mon public adoré moyennant une honnête rétribution à négocier directement.